Spiritualité, Fraterniser avec le Peuple Animal

Spiritualité, Fraterniser avec le Peuple Animal


Patrice Palmer est né le 4 février 1967 à Paris, très jeune, il se plaisait dans les lieux sanctifiés, mais vides. À 2 ans, il a reproduit un rite de communion Essenienne. Il parlait constamment à sa mère de son origine cosmique et il ne s’intéressait qu’aux livres traitant de civilisations anciennes ou d’'ésotérisme. Il faisait des décorporations qui se sont arrêtées à 5 ans. Puis, Il a entamé une longue recherche de lui-même, guidé et aiguillé par moments par de très grands médiums. Enfant né conscient, il a assemblé les pièces du puzzle pour enfin réveiller ses facultés à l’âge de 33 ans, guidé télépathiquement par le Maître Morya et son Père. Il a alors découvert sa véritable identité et a fusionné avec son Moi supérieur en atteignant l’Eveil. Il enseigne la Parole Divine, la Vérité et Sagesse du Dieu Un. 




Le Plan Divin pour la Terre

Le Plan Divin pour la Terre

Hé voilà pourquoi on est parachuté sur cette Terre... Pour réaliser ce Grand Rêve de Dieu...




Le couple divin

Le Couple Divin



Ces vidéos sont simplement Superbes!!! A écouter, à réecouter, à réécouter... Les paroles qu'utilise Fabrice Palmer sont d'une telle Clareté, Pureté et Sagesse que c'est 'La' lecçon de Vie à connaître.






Kambo


La Phyllomedusa Bicolor.
C’est le nom latin pour une petite grenouille verte qui est le fournisseur d'un médicament très puissant. Localement il est connu sous le nom de Kambo ou Sapo, ce qui est un nom général pour "grenouille". En fait, il ne se trouve que dans la région amazonienne du Pérou et du Brésil. Déjà pendant des siècles les Amérindiens utilisent le mucus de la peau de grenouille pour la guérison, mais aussi pour le succès dans la chasse ou contre la paresse. Pour certains, cela est le seul moyen utilisé dans la maladie parce qu’ils peuvent à peu près tout soigner. L'excrétion de Kambo est généralement recueillie la nuit par les chasseurs expérimentés. Les Indiens parlent à la grenouille, lui expliquent pourquoi ils ont besoin de lui et l'attirent à eux. La grenouille est "trait" : plus vous la "caressez", plus il y a de sécrétion. Cette sécrétion est collectée sur un morceau de bois, sur laquelle elle sèche et cristallise. Ainsi, elle peut être stockée et éventuellement transportée dans d'autres zones.

Des études montrent que le traitement a un effet très favorable sur, entre autres, des maux de tête, le diabète, les problèmes intestinaux, des calculs rénaux, troubles de la peau, les infections respiratoires, les maladies du cœur et des vaisseaux sanguins, les maladies rhumatismales, le cancer, le glaucome, la toxicomanie, la dépression et l'anxiété. La personne qui subit un traitement kambo boit environ 2 litres d'eau dans un court laps de temps. Un "cipo de brasa", une certaine espèce de liane, est tenue dans le feu jusqu'à ce qu'il brûle. Avec la pointe rouge de la liane, l’on brûle des petits trous dans la peau. Sur chaque plaie est mis un peu de la sécrétion cristallisée, ce qui donne un effet immédiat. La peau devient rouge et une sensation de chaleur naît. Quelques minutes plus tard, l'effet inverse se produit, “un-effet-machine-à-laver”: la personne devient pâle, attrape froid et dans la plupart des cas des crampes abdominales surgissent, souvent accompagnées de vomissement de bile jaune et de la diarrhée. Ensuite, cela dépend de la maladie dont souffre quelqu’un, combien de temps cela continu et dans quelles régions le kambo va. L'eau qui est bu a été absorbée par les cellules ensemble avec le produit kambo. Les molécules Kambo enveloppent des virus, des bactéries et d'autres toxines dans les cellules, et sont alors jetées avec force et via osmose à travers la paroi cellulaire pendant "l’effet-machine-à-laver". C’est alors que la purification, une forte détoxication du foie, a lieu.

Le mucus de la grenouille a un effet considérable de renforcement du système immunitaire, comme quoi de nombreuses maladies disparaissent dans un court laps de temps. Mais l'effet ne doit pas être limité à des manifestations physiques. Certaines personnes expérimentent des intuitions spirituelles, ou entendent "parler" la grenouille et répondre aux questions qu'ils ont. Des médiums l'utilisent pour ouvrir davantage leur perception. Selon les chamanes, la grenouille aide le cœur à travailler correctement, de sorte que tout commence à couler. Les indiens appellent ce que le Kambo fait "tirar de Panema" et où "Panema" est comme la "malchance", ce qui fait que rien ne se passe bien, que vous n’obtenez pas cet emploi, ou n’avez pas de chance en amour. Nous l’appellerions peut-être le "mauvais karma" ou vous pouvez dire qu'il enlève les nuages sombres de notre aura lumineuse. Le Kambo nettoie "l’amertume", la tristesse et la dépression. L'effet du traitement est un sentiment de pureté, de légèreté, de paix, de relaxation et surtout de force renouvelée et de beaucoup d'énergie.

Pour plus d'infos: info@thealchemyoflove.org - www.theacademyoflove.org

Mourir avant de mourir

Je ne connais aucun maître spirituel qui ait dit que la porte qui mène à la vie soit large ou confortable. La Vie elle-même est spacieuse et pleine, mais la porte -comme Jésus a dit- est étroite.

À proprement parler, elle est si étroite, que seulement elle peut être traversée par celui qui est prêt à mourir à sa petite identité de l'ego.

Peut être quelqu'un se demandera pourquoi il doit en être ainsi, mais la raison semble claire: la Vie n'est pas le "prix" pour un ego qui a bien rempli ses devoirs, mais notre véritable identité. Ce n'est pas quelque chose que nous avons, mais ce que nous sommes. Or, pour l'expérimenter comme notre identité la plus profonde et pouvoir nous vivre à partir d'elle, nous devons mourir à l'erreur de croire que nous sommes "quelqu'un de séparé", un je (moi) individuel et autonome.

Se croire quelqu'un c'est le plus grand "péché" de l'être humain et la source de toute ignorance et souffrance. Ce qui surgit de là ne peut être qu’égo centration, individualisme et confrontation. Il ne peut pas en être autrement, car la première croyance du je(moi) est la séparativité: "Je suis quelqu'un de séparé, qui dois m'affirmer à moi-même et trouver ce dont j'ai besoin -et en dehors de moi- pour réussir mon bonheur ou plénitude". C'est la manière de s'exprimer du je (moi).

Et c'est à cette croyance que nous devons mourir. Sinon, il n'est pas possible "de traverser la porte" de la Vie. Même si, comme des je(s) séparés, nous croyons être près de Dieu.

Il s'agit de mourir à cette croyance, pour "naître" à qui nous sommes vraiment. En fait, ce qui est en jeu, c'est un changement radical dans la perception de notre identité. Passer de croire que je suis le je (moi) avec lequel je me suis identifié tout au long de mon existence, à reconnaître que je suis la Vie, une qui s'exprime, temporairement, sous cette forme. Sans aucun doute, il s'agit d'une "porte étroite", d'une expérience de "mort" à ce que nous ne sommes pas pour que ce que nous sommes puisse vivre.

Et ceci est, selon Jésus, le salut, c'est à dire la plénitude. Parce que sa réponse partait justement de cette question: "N'y aura-t-il que peu de gens qui seront sauvés?". Le piège se trouvait dans la question elle-même, en supposant qu'il s’agissait de sauver le je (moi). Mais la réalité est bien différente: il ne s'agit pas de sauver le je(moi), mais de se libérer du je.

La porte est "étroite" simplement à cause de notre résistance. De manière aussi inconsciente qu'intense, nous nous accrochons au je(moi) et nous nous défendons, comme si nous y risquions notre vie..., parce qu'auparavant nous nous sommes déjà identifié avec lui. Le personnage du rêve ne veut pas mourir, parce qu'il se croit absolument réel.

Et parce que cette mort ne va pas pas sans douleur: le je(moi) a du mal en mourant à ses attachements, ses gratifications, ses besoins, ses attentes. Cela explique pourquoi, quand il se sent frustré, des sensations désagréables apparaissent et il met en route des différents mécanismes de défense.

Cependant, tant qu'il ne "meurt", il n'est pas possible de s'éveiller : la porte de la Vie reste fermée. Et quand nous faisons des tentatives pour la traverser, au je(moi) lui semble, non seulement étroite, mais "mortelle". C'est pourquoi, nous devons persévérer dans la pratique: calmer notre esprit, pratiquer le silence, venir au présent, prendre du recul par rapport à l'ego et ses messages, apprendre à vivre avec la douleur de la frustration - sachant que cette douleur acceptée et cette grande amertume sont en train d'ouvrir la "porte" pour que notre véritable identité vive et nous familiarisent avec notre identité la plus profonde, celle que nous ne connaitrons jamais à travers un processus intellectuel, mais seulement dans la mesure où nous la sommes. C'est la connaissance non duelle, ou connaissance par identité: nous connaissons quelque chose parce que nous le sommes.

Et justement parce que nous mourons à la croyance d'être un je séparé, le chemin s'ouvre, après la porte, une nouvelle perception et une nouvelle façon de vivre, caractérisées par la sagesse et la compassion.

En s'arrêtant de nous identifier avec l'ego, nous arrivons à découvrir que tous les êtres sont une seule et unique réalité. Par conséquent, rien de ce qui existe n'est étranger à moi: je vis envers l' autre exactement la même chose que je vivrais envers moi-même.
Comment saurai-je alors, que j'ai "passé par la porte"? Quand je sentirai les autres comme je me sens moi-même, car il n'y aura plus un je(moi) qui se croit séparé.

Il n'y a pas d'autre chemin: la compassion n'est possible que si on a brisé la barrière de la séparation. Cette barrière derrière laquelle se défend l'ego n'est autre que la même "porte étroite", le passage où le je(moi) «meurt», parce que nous nous sommes reconnus en notre Identité profonde, qui ne connaît ni naissance ni mort. Qui est Vie et Salut.


Enrique Martínez Lozano
Traducteur: María Ortega

Santo Daime

De Mestre Ireneu à Padrinho Sebastião

Raimundo Irineu Serra a travaillé à l’extraction du caoutchouc dans la forêt amazonienne où il aurait rencontré un ou plusieurs chamanes qui lui ont fait découvrir l’Ayahuasca, un breuvage de plantes dont l'usage dans ces contrées semble immémorial.
La mythologie raconte que Ayahuasca était le nom d’un grand guerrier Inca qui, pour fuir les massacres des conquistadors espagnols, se serait réfugié à Machu Picchu en passant par les sentiers secrets des Incas, dans la forêt amazonienne, d’où il a répandu la sagesse de son peuple et l’usage de la Boisson Sacrée appelée également « liane de l’âme » ou encore « liane des morts ».
En 1930, Raimundo Irineu Serra, appelé Mestre Irineu, fonda une lignée spirituelle qui utilise l’Ayahuasca comme sacrement, rebaptisée Santo Daime, dans le cadre de la tradition chrétienne en syncrétisme avec le chamanisme et les valeurs spirituelles du métissage brésilien (amérindien, africain, oriental). Il réunit autour de lui des personnes de croyances et de conditions sociales extrêmement différentes pour préserver les rites des peuples asservis tout en les réconciliant avec la foi chrétienne.


À sa mort, Sébastião Mota de Melo, qui travaillait avec lui dans cette lignée spirituelle a fondé la communauté Daimiste « Colônia Cinco Mil » à Rio Branco en Acre. Au fil des ans, la communauté a pénétrée la forêt amazonienne, où elle s’est fixée, d’abord à « Rio do Ouro », pour s’installer ensuite à « Ceu de Mapia » avec l’accord du gouvernement brésilien, qui leur a confié la protection de deux réserves forestières nationales : Purus, 256 mille hectares et Mapia-Inaumi, 311 mille hectares.
Sébastião Mota de Melo est mort à Rio de Janeiro en 1990. Son fils Alfrédo Grégorio de Melo a pris sa succession et continue, avec l’expansion du mouvement dans le monde, de répandre la foi Daimiste.

Le Santo Daime au Brésil


Le Santo Daime est officiellement reconnu au Brésil depuis 1972, après une étude diligentée par le Confen (bureau fédéral des narcotiques) et la Dimed (ministère de la santé publique). Le rapport, de ces deux organismes gouvernementaux Brésiliens, ayant conclu à l’innocuité des principes psychoactifs contenu dans l’Ayahuasca et à l’impact positif de ce culte sur l’intégration sociale de ses membres.
Resolução Nº 1, du 25 janvier 2010 :

Le 6 décembre 2006, le Président du Gabinete de segurança institucional, le Général Armando Félix, a approuvé, lors de l'assemblée plénière du
« CONAD » (Conseil National Anti Drogues), le compte rendu final que lui a remis, le 23 novembre 2006, le groupe multidisciplinaire de travail, composé de 6 chercheurs, désignés par le « CONAD », selon les thèmes suivants : Anthropologie, Pharmacologie, Social, Psychiatrie, Juridique ainsi que 6 représentants des principaux groupes religieux Brésiliens, utilisant l’Ayahuasca comme Sacrement. Il a été réitéré la liberté de l’utilisation religieuse de l’Ayahuasca, en considérant l’inviolabilité de conscience et de croyance ainsi que la garantie de protection de l’État pour les manifestations des cultures populaires, indigènes et Afro-Brésilienne, sur la base des art. 5o, VI et 215, et 1o de la Constitution du Brésil, qui permet d’éviter toutes formes de manifestations de préjugés.
En mai 2008, Le ministre de la Culture Gilberto Gil, a reçu de l'Institut de patrimoine historique et artistique (IPHAN) une demande de reconnaissance de l'usage rituel de l'Ayahuasca comme un atout culturel de nature immatérielle. La demande a été évaluée par la Chambre technique de patrimoine immatériel (MINC), où il a été nécessaire de développer les études sur d'autres utilisations de thé dans les expressions culturelles traditionnelles des peuples de l'Amazonie, notamment dans les communautés autochtones. La conclusion de cette étape est essentielle pour soutenir la décision de l'Office sur la demande de reconnaissance du thé en tant que patrimoine culturel brésilien.

L'expansion du Santo Daime dans le monde



Diméthyltryptamine, ou DMT. Principe actif de l'ayahyasca.

Au cours de la dernière décennie, ce culte a connu une expansion dans deux directions. La première vers le cœur même de la forêt Amazonienne (principalement dans la région de la haute vallée du Jurua. La deuxième vers les autres pays du monde : les États-Unis, le Canada, le Japon et pratiquement tous les pays Européens. À la suite des procès qui ont eu lieu dans trois pays européens : l’Espagne, les Pays-Bas et la France, l'Ayahuasca n'a pas été reconnue illégale. Mais le 20 avril 2005, le ministère de la santé Français a inscrit les principales plantes qui composent l'Ayahuasca, sur la liste des produits stupéfiants....Interdisant donc la pratique du Santo Daime sur le territoire français. Un recours a été déposé devant le Conseil d'État en juillet 2005 pour demander l'annulation de l'arrêté qui prohibe l'Ayahuasca, au nom de la liberté religieuse du Santo Daime, qui utilise l'Ayahuasca comme Sacrement. « Au regard des préoccupations de santé publique », ce recours a été rejeté lors de la séance du 3 décembre 2007 (lecture du 21 décembre, communication aux requérants le 4 janvier 2008).

Le 25 novembre 2011 l’Association Française « Liberté du Santo Daime » a adressé une lettre au ministère de la Santé pour demander, au nom de la liberté religieuse et de la diversité culturelle, l'ouverture d'un dialogue en vue d'obtenir une dérogation pour utiliser l’Ayahuasca–Santo Daime dans le cadre de son rituel religieux……

Wikipédia

Le Monde a besoin d'Amour...

Cliquer sur "LIRE LA SUITE" pour visualiser la vidéo !

Le silence dans l'écoute de l'autre

Le silence à l’écoute de soi.
Une disposition intérieure.

« J’ai soif ! ».


On peut entendre ce cri dans le brouhaha d’un repas. On peut entendre ce cri tout en pensant à autre chose et donner de l’eau à son voisin tout en poursuivant ses propres pensées.

« J’ai soif ! »

Et si ce cri était plus profond ? Et si ce cri disait plus qu’un simple besoin d’eau ? Puis-je l’entendre dans l’agitation du repas, dans l’agitation intérieure de toutes mes pensées, mues par mon propre centre d’intérêt ? Comment ce cri peut-il résonner en moi, si je suis centrée sur moi-même et pleine d’autres choses ? Pour qu’il y ait de l’écho, il faut de l’espace, du vide, de la nudité. Une pièce remplie d’objets ne résonne pas. Une pièce nue résonne. Pour laisser une parole résonner, il faut de l’espace. Pour écouter l’autre, entendre son cri, sa parole, ce qu’il veut me dire, ce qu’il a besoin de me dire, pour entendre sa soif, j’ai besoin de commencer par faire de l’espace en moi. Quand une personne m’arrête dans la rue pour me demander son chemin, je ne suis pas tout de suite disponible pour entendre sa question. Je suis d’abord bousculée, car sa question vient déranger le cours de mes pensées, ce qui déclenche en même temps une certaine colère ! Je ne suis prête à entendre sa question que lorsque j’ai interrompu le cours de mes pensées pour me tourner entièrement vers l’autre et pour laisser place à sa question. J’ai alors de l’espace pour entendre son besoin. Et comme ça prend un peu de temps, je fais souvent répéter la question !! Il en est de même – et bien plus - dans l’écoute de l’autre. Pour entendre l’autre, j’ai besoin de commencer par faire de la place en moi ; faire le vide en moi pour laisser place à l’autre. Et ce mouvement n’est pas autre chose qu’entrer dans le silence. Entrer dans le silence intérieur. Entrer et faire silence autour de moi. Entrer et faire silence en moi. Entrer dans le silence intérieur. Une parole qui tombe sur du bruit glisse. Une parole qui tombe dans un silence résonne. Entrer en moi pour habiter mon corps, mon être, pour mettre mes sens en éveil. Entrer en moi pour me réunifier. Entrer en moi pour décider de tourner tout mon être vers l’autre. Entrer en moi pour être à l’écoute de moi et à l’écoute de l’autre, pour laisser la parole de l’autre résonner en moi, pour pouvoir accueillir sa parole. Décider de passer de mes préoccupations à celles de l’autre, faire un véritable mouvement de conversion pour tourner mon être de « moi » vers « l’autre ». Pour cela, je dois entrer en moi-même, cesser l’agitation extérieure et intérieure, pour faire le vide, et laisser la place à l’autre. C’est le silence qui permet ce mouvement. Pour nous qui « faisons de l’écoute », nous avons besoin de ce passage de silence pour faire de l’espace en nous, pour nous réunifier, pour revenir à notre être profond afin de nous diriger vers l’autre, et être disponible pour lui. Mais nous avons besoin aussi de ce silence pour rentrer dans l’écoute de nous-mêmes. Car l’autre va nous renvoyer des choses, et nous avons besoin d’être attentifs à ce que nous vivons intérieurement pour savoir ce que ça provoque en nous. Alors nous pouvons conduire l’écoute sans être esclave de ce qui se passe en nous, mais en nous servant de ce qui se passe ne nous, pour faire avancer l’autre.


Le silence, à l’écoute de l’autre
Le silence, lieu de la Rencontre.


Michèle n’a jamais parlé, et ne parlera sûrement jamais. Elle communique par les gestes, le visage, le regard, les cris. Et c’est dans le silence qu’on entre en communion avec elle. Elle qui ne parle pas, c’est dans le silence qu’on la rejoint. « Pas de parole dans ce récit », pas de mot dans cette histoire, pas de mot pour la dire non plus. Michèle ne parlera pas plus au bout d’un long silence. Mais pour l’écouter, il faut entrer dans le silence. Ces moments sont magiques pour moi, moments volés dans une journée, à l’improviste, minutes de silence entre nous deux, où nos deux êtres se rejoignent, par delà les mots. Instants de communion, de contemplation. Michèle contemple et se laisse contempler. Michèle s’est laissée rencontrer. Mystère d’une rencontre, une rencontre sans parole, sans mot. Mais le silence n’est-il pas le lieu de la rencontre ? Dans nos foyers qui accueillent des personnes polyhandicapées, le silence prend une place très importante. La plupart de ces personnes n’ont pas la parole pour s’exprimer, alors le silence est encore plus important pour les écouter, pour les rejoindre. C’est le silence dans l’accompagnement des gestes quotidiens, pendant le bain, les toilettes, la prière. J’ai remarqué que c’est lorsque nous faisons silence que nous pouvons rejoindre le mieux ces personnes. Nous sommes alors sur un même pied d’égalité. Lorsque le repas se passe en silence, ces personnes qui n’ont pas la parole semblent plus à l’aise, et pour nous qui les accompagnons, nous sommes plus disposés à les écouter, à les regarder, à être attentifs à elles. Pour moi, ces expériences que nous faisons plusieurs fois par jour, sont vraiment des rencontres. C’est quand je me tais, que je peux vraiment regarder l’autre et chercher à comprendre ce qu’il vit, ce dont il a besoin. Ces zones de silences sont pour moi vitales pour ne pas vivre à côté de l’autre, mais vraiment vivre ensemble le moment présent. Pour ne pas donner le repas à l’autre, mais pour vivre vraiment ce repas ensemble, quitte à ce qu’il me fasse vivre un moment difficile avec lui ; mais c’est le risque à payer pour vivre ensemble, pour vivre l’aventure de la rencontre avec l’autre. C’est le silence qui permet d’entrer véritablement dans l’écoute de l’autre, qui rend possible la rencontre de l’autre. Car lorsque j’entre dans le silence, j’entre à l’écoute de moi-même, mais aussi à l’écoute de l’autre qui est devant moi. Je m’interroge sur ce qu’il vit, je me tourne vers lui, je veux le rejoindre. Alors je suis disposée à le rencontrer. Cette expérience est importante dans la relation d’écoute, pour entrer véritablement dans l’écoute de l’autre, pour recevoir tout son être, et pour pouvoir le rejoindre dans ce qu’il vit. Oui, le silence est le lieu de la rencontre de l’autre. Car c’est le silence qui permet de recevoir la parole, et qui conduit à la communion des êtres.

Le silence, à l’écoute de Dieu
Le silence, Présence de Dieu.

Entrer dans le silence d’une église. Entrer et se laisser pénétrer. Entrer et se laisser emmener, comme une barque emportée par le vent. Avance en eaux profondes. Le silence nous emmène là où nous ne voudrions pas forcément aller. Entrer et se laisser emporter par ce silence. Entrer et pénétrer dans l’inconnu. Entrer et se laisser rencontrer par l’Inconnu. Il est là, de toute éternité, Celui qui nous a créés ; dans ce silence qui nous désarme. Sans arme, sans parole, sans geste. Rien pour masquer ma nudité, rien pour masquer la sienne. Dieu se laisse rencontrer, par qui veut le rencontrer. Je suis nue devant lui, comme Il est nu devant moi. Tout mon être est pris dans cet effroi. Tout son être est là pour se donner à moi. Le silence est le lieu où je peux rejoindre Dieu, lieu où Dieu se laisse rejoindre. C’est par le silence que j’entre en communion avec Lui. C’est par le silence que je me laisse habiter par Lui. C’est par le silence que je communie à Lui. Car le silence est le lieu de sa Présence. Alors, quand j’écoute une personne, quand je fais cette démarche d’entrer dans ce silence intérieur, je fais place à la Présence de Dieu. J’entre dans cette Présence qui vient nourrir cette relation et la sublimer. Alors, je sais que j’offre à la personne que j’écoute le plus beau cadeau que je puisse lui faire. Car alors je laisse sa place à Dieu dans cette écoute. Ce n’est plus moi seule qui écoute cette personne, mais c’est Dieu avec moi qui vient accueillir ce qu’elle veut déposer. Je deviens l’oreille humaine de son Cœur. C’est toute l’expérience que nous pouvons faire lors des écoutes à SOS Prière. Seuls devant le Tabernacle, nous sommes bien démunis face à la souffrance des personnes qui nous appellent. Nous ne pouvons pas les aider par nous-mêmes, seulement les écouter et prier avec eux. Tout ce que nous entendons, nous le déposons immédiatement devant Jésus présent devant nous. Lui seul peut aider les personnes qui appellent. Lui seul peut les soulager, les rejoindre dans leur épreuve. Nous ne sommes que les réceptacles de leurs mots, l’oreille de Dieu, et parfois sa bouche, quand il nous inspire une Parole pour elles. J’ai parfois envie de tendre directement le combiné du téléphone à Dieu, ça serait plus simple ! Mais non, Dieu a besoin de moi, pour transmettre sa tendresse aux hommes. Dieu a besoin de moi, pour écouter et consoler ses enfants. Oui, dans une relation d’écoute, le silence nous amène aussi à entrer à l’écoute de Dieu. Entrer en relation avec lui, et laisser sa Présence habiter cette écoute. Alors je peux entrer dans une écoute plus profonde de l’autre. Alors l’écoute peut devenir Trinitaire : à l’écoute de moi-même, à l’écoute de l’autre, à l’écoute de Dieu lui-même. Ecoute des trois personnes. Présence des trois personnes. Communion des trois personnes. Alors l’écoute devient pleine et entière.

Le silence est un moyen, pas une fin

Travailler sur le silence m’a permis de faire un cheminement intérieur en venant interroger ce qu’est le silence pour moi, comment il se manifeste, quelles en ont été mes expériences, mais aussi ce que je recherche par le silence. Et l’un des fruits de ce travail fut de m’apercevoir que le silence n’est pas un but en soi ! En effet, l’expérience m’a montré que lorsque je rêve de silence, que je suis en quête de silence, et que je cherche à le vivre en croyant à un but en soi, je ne tombe que sur du vide, qui me renvoie à moi-même, et je suis déçue. Car le silence n’est pas une fin, mais un moyen. Et l’on se trompe, quand on prend un moyen pour une fin, on recherche quelque chose qui n’est pas une finalité, qui n’est pas un but, et qui ne nourrit pas. Quand je prends le silence pour une fin en soi, pour une chose que je veux vivre en soi, je me trompe. Car le silence n’est qu’un moyen pour accéder à autre chose, à quelque chose de plus grand. Il n’est qu’une passerelle pour atteindre autre chose. La passerelle n’est pas une destination, on ne la prend que pour aller là où elle conduit. Ainsi en est-il du silence, il n’est à rechercher que pour ce à quoi il conduit. Et c’est sur cette destination-là qu’il faut se centrer. Le silence peut produire un apaisement, mais ça n’est pas encore la destination de cette passerelle, c’est juste l’effet qu’elle produit. Ce que nous avons pu découvrir au fil de cette réflexion, c’est que le silence conduit à l’écoute de l’autre, que cet autre soit moi-même, la personne devant moi, ou Dieu lui-même. Alors il a vraiment toute sa place dans la relation d’écoute. Il est premier pour écouter l’autre, et le rejoindre, pour laisser place à la parole. Oui, revenons au silence de tout notre être, pour recevoir pleinement la parole de l’autre. Revenons au silence pour entrer dans la pleine écoute de l’autre.

Bonne aventure à tous !
C. de Roffignac
www.espritdavant.com 

Poeme d'Al Hallaj

http://wp.production.patheos.com/blogs/exploringourmatrix/files/2014/03/ana-al-haqq.png
La vie d'ici-bas fait semblant de me tromper
Comme si je ne savais pas son état
Dieu en condamna l'illicite 
Et j'en évitai le licite 
Elle me tendit sa droite 
Et je la renvoyai avec sa gauche
Je la vis dans le besoin 
Et je lui fis don de son tout
Et comment craindre son abandon
Quand je ne connus pas ses faveurs

L'Alchimie de l'Amour par l'Archange Gabriel


http://www.mccartney.com/ouijasource/TheLight/Gabriel.jpg Chers Aimés,

J’aimerais vous parler de la qualité d’Amour appelée Alchimie. Chaque fois qu’il y a un défi dans votre parcours, il se présente à vous comme un choix, il vous faut choisir, soit l’expression de ce que vous n’êtes pas, soit transmuter cette tendance en celle de l’Amour. C’est de l’Alchimie Chers Aimés. Quand toutes sortes de défis se présentent à vous dans la vie quotidienne, il y a toujours une occasion de transformer un sentiment humain en un autre plus élevé, c’est ce qu’on appelle l’Alchimie.

L’Alchimie implique l’utilisation consciente de votre esprit, vos pensées et sentiments pour créer quelque chose de plus haut ou de meilleur. Là où il y a des dissensions, l’application de l’Alchimie crée la Paix. Là où il y a de la haine, l’Alchimie crée le Pardon. Quand c’est la colère, pratiquer la méthode Alchimique la transforme en Harmonie. À chaque instant il y a une occasion de changer le plomb des sentiments et pensées des vibrations inférieures en l’or de l’Amour supérieur. Chacun de vous la pratiquez quotidiennement, la plupart du temps sans attribuer ce nom à ce que vous faites, néanmoins c’est la pratique correcte de Ceux qui sont sur le Chemin de l’Ascension.

Tout ce qui est vibration inférieure est actuellement en train d’être transmuté en sa contrepartie supérieure. Partout sur Terre il y a de grandes opportunités de guérir et d’en terminer avec tous les aspects de la vie terrestre ayant causé tant de douleur, de souffrance et de conflits dans l’Humanité depuis des millénaires. Tout cela est dans le processus alchimique, Très Chers, et c’est en train de changer grâce à chacun de vous par tous vos choix pour devenir la Lumière que vous êtes, plutôt que de réagir à partir d’un sentiment ou d’une pensée inférieurs. Un cadeau prodigieux est offert à l’Humanité dans son ensemble en ce temps d’évolution de la Terre et de tout ce qu’Elle contient. Avec les énergies Cosmiques supérieures déversées dans l’atmosphère, la responsabilité pour chacun de se manifester au niveau de son Soi Divin ne peut pas être reniée.

En vous efforçant, du plus profond de votre Être, de transmuter tout ce qui n’est pas Vous dans votre manifestation extérieure, sachez que vous rendez un service précieux à toute l’Humanité. En effet, par votre choix d’agir selon votre guidance et incitation supérieures, vous transmutez en des qualités et des aspects supérieurs leurs contreparties inférieures imprégnant l’atmosphère de la Terre. Les plans de la dualité deviennent flous et ce qui fut clairement la polarité d’opposés extrêmes, dans l’expression et la manifestation, devient maintenant plus difficile à discerner comme telle. De nombreuses zones ‘grises’ apparaissent là où il a été montré que l’Alchimie a transcendé et changé la polarité pour une plus grande intégration et unification dans les modes de comportement supérieurs.

C’est ce qui se met en place maintenant en un vaste mouvement de grande intégration et unification pour la majorité de l’Humanité, afin de la préparer à exprimer des niveaux supérieurs de conscience et de comportement. Cela continuera tout au long de cette année et de l’année prochaine en un effort sans précédent pour porter l’Humanité dans son ensemble à une fréquence vibratoire qui permettra à l’Ascension de commencer pour de bon en chaque individu. Beaucoup de travail doit encore être fait mais de nombreuses avancées sont déjà réalisées. Comme chacun de vous se tient ferme dans sa Lumière et a résolu de vivre dans la réalité de la nouvelle Terre Ascensionnée, cela crée une forme-pensée immense qui commence à transmuter l’Âge des anciennes formes-pensées de la conscience de masse, quand l’Humanité était enchaînée aux limitations imposées par des principes désormais dépassés et non viables.

Le changement est à présent le maître-mot chaque jour et chaque cellule de vos corps physiques se transforme pour une fonction, un ordre supérieur. Vous qui lisez ces mots êtes l’avant-garde de ce qui va vite devenir un mouvement de masse vers la Divinité et le souvenir de tout ce qui a été bloqué dans votre Conscience deviendra plus facile à accepter et comprendre. L’humanité se tient en suspens, à deux doigts de grandes potentialités, virtuellement illimitées en taille et en envergure. Vous êtes tous égaux devant la tâche, car vous avez tous déjà fait cela sur d’autres Planètes Ascendantes. Portez vos Lumières et idéaux au plus haut, Ancres Aimées de l’Amour et de la Lumière Cosmique!

Je vous laisse maintenant méditer ces mots avec mon Amour et mon dévouement.
JE SUIS Archange Gabriel

©2011 Marlene Swetlishoff : www.therainbowscribe.com
© 2006-2015 - Terre Nouvelle : www.terrenouvelle.ca